• Partie 7 (4/5)

     

    L’exception qui confirme la règle

     

    L’été était fini et les élèves de Poudlard prirent la direction de l’école. Tout le monde parlait de ce qui s’était passé à Stonehenge. La gazette des sorcier avaient tournés les avertissements en menace pour l’ensemble des sorciers. Et si elle avait tu la présence des sept pendant des mois, aujourd’hui, ils étaient l’ennemi. L’histoire du pharaon des Ténèbres et de la Reine maudite était ressortie. Dans tout ça, Harry Potter, lui, pensait à Voldemort dont on ne semblait plus entendre parler.

    -         C’est presque comme s’il avait disparu de la surface de la Terre, fit Harry.

    Il était entouré par ses amis, Neville, Ginny, Luna, Ron et Hermione dans la salle de l’AD.

    -         C’est peut-être le cas, répondit Ron plein d’espoir.

    -         Tu veux mon avis, Harry. Je suis pas sûre que ça va te plaire, commenta Hermione.

    -         Dis toujours, ça ne peut pas être pire, ajouta Ginny.

    -         Je pense que Voldemort a pris le contrôle…

    -         Du ministère, c’est pas un scoop, Hermione, coupa Harry.

    -         Non, Harry, de la situation… c’est lui qui organise la coopération magique internationale dans la guerre contre les sept.

    -         C’est mauvais ! dit Neville.

    -         Très mauvais. Imagine que Voldemort gagne, les sorciers vont l’acclamer comme un héros. Et si on perd…

    -         Si on perd… tu crois qu’il va se passer quoi ? demanda Ron.

    -         Je ne sais pas.

    -         On devrait aller voir Dumbledore, proposa Luna.

    -         J’y suis allé, il n’était pas dans son bureau, répondit Harry.

    Les six amis se regardèrent les uns les autres sans savoir quoi faire. Est-ce qu’il devait s’associer contre les sept avec Voldemort comme chef, ou bien s’unir aux sept contre Voldemort ? En tout cas, tant que Dumbledore sera là, Poudlard et ses élèves ne risquent rien.

     

    Le directeur était en compagnie de Seto, Toya et quelques gobelins pour retrouver un des Horcruxes. Zia avait pu ressentir la présence des morceaux d’âmes de Voldemort autour du monde.

    -         Zia a dit qu’il était quelque part dans les parages, fit Toya.

    Il marchait à grands pas, il avait hâte de détruire un Horcruxe de Voldemort pour se venger de la mort de Sakura. Les gobelins le suivaient.

    -         On n’a qu’à tous les ouvrir, proposa Seto.

    -         Je crois pas que ça sera nécessaire, fit Dumbledore en s’arrêtant devant le coffre des Lestrange. Bellatrix Lestrange est une mangemort de Voldemort.

    -         Alors faites-le exploser, dit Toya.

    Le gobelin haussa les épaules et ouvrit la porte du coffre rempli d’or. Seto leva les yeux au ciel, les idiots et leur culte de l’or. Ils cherchèrent un moment, jusqu’à ce que Dumbledore remarque une coupe en or. La petite coupe de Poufsouffle. Ils ramenèrent la coupe à Atem qui se chargea de le détruire.

     

    Pendant ce temps-là, Néné, Anna, Yugi, Jono-Uchi et Kristoff étaient au royaume d’Arendelle sous la protection d’Elsa. Anna était ravie de faire visiter son chez-elle à ses nouveaux amis. Et grâce à Olaf, ils retrouvèrent même un peu le sourire. Shaolan et Tomoyo étaient à Poudlard pour veiller sur Eriol, Nakuru et Suppy. Zia se trouvait aussi à Poudlard et chercher les traces de Voldemort. Il fallait faire vite, avec la pierre d’air, il pourrait découvrir assez vite ce qu’ils font. Heureusement pour eux, le dernier Horcruxe qu’elle repéra fut celui dans la maison des Black, alors que Voldemort avait envoyé ses mangemorts surveillait la grotte.

     

    Atem décida de se charger de ce Horcruxe. Il apparut au milieu de la maison. Maugrey et Sirius se levèrent aussitôt baguette en main. Le pharaon les désarma et se rendit dans le salon, dire qu’il avait eu sous le nez depuis tout ce temps.

    -         Qu’est-ce qui vous faites ici ? s’écria Sirius.

    -         Je suis venu récupérer un truc, fit Atem.

    Il prit le médaillon dans sa main et le serra fort. Il fit chauffer sa main, le pendentif se mit à fondre dans un terrible cri de rage et d’agonie.

    -         Qu’est-ce que c’est ? cria Maugrey.

    Le silence revint quand le médaillon ne fut plus qu’un tas de poussière dans la main du pharaon. Il les frotta pour la chasser. Kreatthur se mit à sautiller de joie en remerciant Atem d’avoir détruit l’objet.

    -         Souhaites-tu rester dans cette maison ? demanda Atem en premier langage à l’elfe.

    -         Non !

    Atem se baissa et murmura une destination dans son oreille. Kreatthur transplanant aussitôt.

    -         Où est Kreatthur ? demanda Sirius.

    -         Je l’ai envoyé ailleurs.

    -         Vous pouvez pas faire ça, il … appartient à la maison Black. Il sait trop de choses sur l’ordre.

    -         Vous croyez que vos… machins d’appartenance, fait le poids face à l’allégeance aux sept.

    -         Vous comptez vraiment faire la guerre aux sorciers ? demanda Maugrey.

    -         Je suis en guerre contre Voldemort. Il a tué… Sakura et son père.

    Sirius afficha un air attristé, il savait qu’elle avait été tuée par le mage noir. Comment cette petite fille pouvait-elle avoir été menace pour le mage noir ?

    -         La prochaine, c’est mon épouse Néné, alors… comptez bien que je ne le laisserais pas faire.

    -         Mais que vient faire ce médaillon dans l’histoire ? demanda Fol’Oeil.

    -         Il s’agissait d’un morceau d’âme de Voldemort. Cet idiot a laissé des morceaux de lui un peu partout.

    -         Vous allez où, maintenant ? demanda Sirius.

    -         A Poudlard ! Voir si Zia a trouvé un autre morceau, répondit Atem avec de se téléporter.

     

    Voldemort maitrisait peu à peu les pouvoirs des deux pierres. Il avait, grâce à la pierre d’air, découvert un secret qui lui permettrait de prendre l’avantage sur les sept. Toutes les créatures étaient soumises à l’allégeance des sept. Il était impossible de retourner un géant, un centaure ou même un accromantule contre eux. Enfin pas toutes… Il y avait une créature plus récente comparé aux autres qui lui permettrait de mettre à terre le pharaon et les deux reines. Ces créatures n’étaient pas soumises au sept, il allait s’en servir contre eux. Elles portent le nom de détraqueurs.

     

    Le mois de septembre touchait à sa fin, la jeune princesse Anna dormait du sommeil du juste dans les bras de Kristoff. Pourtant son corps bougeait malgré elle, en proie à un cauchemar. Elle courrait dans un terrain vague où elle voyait le pharaon Atem … à genoux, affaibli, entouré par des créatures sombres, froides et vêtue de capes. Elle se réveilla en sursaut. Kristoff à ses côtés, l’écouta raconter son rêve.

    -         Je croyais qu’aucune créature ne pouvait vous faire du mal !

    -         C’est ce que je croyais aussi, mais…

    -         Est-ce que tu es sûre que c’est un rêve prémonitoire, ça peut-être un simple cauchemar.

    -         Non, je sais faire la différence. Je dois prévenir Atem. Est-ce que je peux emprunter Sven ?

    Anna se leva et s’habillait avec rapidité. Il fallait qu’elle prévienne le pharaon de cette nouvelle menace contre lui, contre eux tous.

    -         Anna, je crois qu’il vaut mieux en parler à ta sœur.

    -         Oui, ma sœur… non, si ce qui touche Atem, la touche aussi… ça servira à rien.

    -         Anna, tu ne peux pas y aller non plus, c’est dangereux, s’écria son fiancé.

    -         Mais on ne peut pas envoyer Yugi ou Jono-Uchi, ils n’ont pas de pouvoirs.

    -         D’où ta sœur !

    La jeune fille soupira, elle était un peu triste, elle ne voulait pas mettre sa sœur en danger. Une fois, tous les deux habillés, ils se rendirent dans la salle de trône pour retrouver Elsa. Anna lui fit part de son cauchemar. La jeune reine la rassura et se téléporta à Poudlard.

     

    La jeune femme arriva au milieu d’une zone de guerre. Poudlard avait été détruit en grande partie. Elle vit des centaures se battre contre des sorciers, tout comme les géants qui affrontaient des espèces de monstres faits de terre. Des Golems que Voldemort avait pu fabriquer avec la pierre de Terre. Il les maitrisait de mieux en mieux. La jeune femme lança un sort pour fabriquer des immenses bonhommes de neige pour venir en aide aux géants. Mais elle devait trouver Atem.

     

    Elle se mit à courir sur le champ de bataille en évitant les nombreux sorts lancés par les sorciers. Elsa se retrouva encerclée par des dizaines de romains. La jeune reine ne souhaitait pas leur faire du mal, elle dressait des barrières de glace pour se protéger des morts, mais elle ne pouvait plus avancé pour rejoindre Atem. Elle prit une grande inspiration et les gela sur place pour continuer sa route. Voldemort ne devait pas gagner et obtenir les quatre pierres de pouvoirs.

     

    Le pharaon faisait face à Voldemort. Ils échangèrent quelques coups, mais Atem parvint à le désarmer de sa baguette de sorcier. Sauf que combattre cette magie était aisé pour lui, mais pas la combinaison des deux pierres de pouvoirs. Voldemort en avait une maitrise quasi-parfaite. C’était surprenant d’ailleurs que cela soit aussi simple pour lui. Est-il seul ? Soudain un étrange silence se fit entendre. Le pharaon fronça les sourcils en voyant une centaine de créatures sombres arrivaient. Les sorciers se regroupèrent derrière un mur de lumière les protégeant des effets des détraqueurs, mais Atem ne connaissait pas le sort pour y parvenir. Les créatures sombres l’entourèrent et commencèrent à pomper son énergie, son âme. Atem se défendait avec son feu, mais il devenait de moins en moins puissant. Au bout de quelques minutes, il sentit le froid l’envahir et cette impression… comme si il ne pourrait plus jamais rire, être heureux.

     

    -         Néné ! Néné ! cria Anna.

    -         Mmmh, quoi ? fit la jeune fille en ouvrant un œil.

    -         C’est la catastrophe ! Ce matin, j’ai fait un cauchemar, Atem était au plus mal, j’ai envoyé Elsa, mais … c’est elle que je vois maintenant.

    -         Atem est en danger !

    Néné se leva aussitôt, elle se dressa et appela Kreatthur, qui apparut devant elle, la jeune fille l’attrapa le petit elfe par les épaules et le souleva du sol et lui ordonna de la conduire à Poudlard. Il hocha la tête et tous les deux transplanèrent vers l’école.

     

    Quand Néné apparut, c’était le calme plat. La jeune fille se cacha derrière un rocher et observa la scène. Poudlard était en ruines, Voldemort se tenait debout victorieux. Elle remarqua les géants et les centaures attachés et les elfes de maisons et les gobelins étaient enfermés dans des cages. Elsa était inconsciente sur le sol, entourée par une dizaine de sorciers pointant leurs baguettes sur elle. Zia était soulevée dans les airs, par un tourbillon d’air. C’était élément opposé à la terre, et sans toucher le sol, la jeune femme perdait ses pouvoirs.

     

    Enfin, Néné posa son regard sur Atem. Le pharaon était à genoux, encerclé par une dizaine de détraqueurs. Ces derniers aspiraient son énergie, son âme. Mais ils ne pouvaient pas la lui arracher, il était éternel. Atem pouvait nourrir les détraqueurs dans un cycle sans fin.

    -         Vous voyez, je suis victorieux. Je vous apporte la victoire, vous pouvez dormir tranquille ! dit le mage noir.

     

    Il fallait qu’elle fasse quelque chose pour aider Atem et tout le monde. Mais que pouvait-elle faire ? La jeune fille leva la tête et croisa le regard de Nagini. Les deux « femmes » se fixèrent de longues secondes. Le serpent se détourna sans prononcer un seul mot.

     

    La jeune fille devait s’approcher du pharaon, si elle lui donnait de son énergie en le touchant, il pourrait … retrouver le contrôle de la situation et sauver tout le monde. Elle avait confiance en lui pour le faire. Mais comment aller le toucher sans que personne ne la voit ?