• Partie 7 (3/5)

     

    La réunion à Stonehenge

     

    Soudain des centaines de feu-follets s’élevèrent dans le ciel, ils entouraient les gens en chantant pour réchauffer les cœurs et apaiser leurs peines. Atem vit la jeune fille arrivait dans un coin, en pleurant. Il se précipita vers elle pour la prendre dans ses bras.

    -         Néné, Arrête.

    -         Mais c’est … on en a besoin !

    -         Tu vas t’épuiser, arrête, fit le pharaon d’un ton plus dur.

    La jeune fille s’effondra dans les bras d’Atem en pleurant. Il la serra contre lui. Puis ils quittèrent tous la cité Interdite, il n’y avait plus rien pour eux là-bas.

     

    Les elfes de maison soulevèrent le corps de Sakura pour la déposer sur une plaque en marbre, au cœur de la cité. Cette bataille avait eu des répercutions. La mort de Fujitaka avait plongé Eriol dans le coma, Suppy et Nakuru eux aussi. Toya lui se retrouva seul, il avait perdu toute sa famille, sa petite sœur, son père et l’homme qu’il aimait, Yukito. Shaolan était affligé de ne pas avoir pu sauver la jeune fille, tout comme Tomoyo qui était inconsolable d’avoir perdu sa meilleure amie.

     

    Atem savait que Néné était la prochaine sur la liste de Voldemort. Pour la première fois de sa vie, le pharaon ne savait pas quelle décision prendre. Devait-il garder tout le monde auprès de lui ou alors les cacher une nouvelle fois ? Lui, Zia et Elsa devaient se lancer à la poursuite du mage noir. La guerre des mages contre les Romains commence.

     

    Quelques jours plus tard, Atem avait envoyé un message à chaque ministère à une réunion. Les elfes de maison avaient délibéré son message. Il n’y avait pas à tergiverser pendant des heures, il fallait agir contre Voldemort. Le pharaon était seul face au soleil qui se levait. Il entendait les sorciers arrivaient dans la prairie. Stonehenge, comme autrefois, servirait de lieu de rencontre entre chaque race. Il sentit Néné et Yugi arrivaient à ses côtés. La jeune fille glissa sa main dans la sienne et Yugi posa sa main sur son épaule. Avoir leur soutien lui faisait du bien. Il hocha la tête et se retourna vers les romains avec le regard déterminé.

     

    Atem s’avança vers les autels de pierres. Les sorciers s’étaient rassemblés dans un coin peu à l’aise. Ils étaient entourés par sept géants, armés de masse, des centaures avec leurs arcs dans le dos, des gobelins avec de courtes épées. Il y avait également des elfes de maison débout ici et là. L’ambiance n’était pas entièrement hostile, mais ce n’était pas non plus une réunion pour faire la fête.

     

    Anna était dans les bras de Kristoff, encore secouée de la mort de Sakura. Shaolan avait le regard flamboyant, brulant d’une vengeance qu’il ne reconnaissait pas en lui. Jono-Uchi se tenait prés de lui pour l’aider. Elsa avait restauré les ruines de Stonehenge en remplaçant les pierres par de la glace. La jeune reine salua de la tête chaque chef de clan. Ils se tenaient face à chaque pierre, ils savaient où se mettre sans en avoir vraiment consciente, car aucun d’eux n’avait jamais participé à ce genre de réunion. Les différentes races représentées étaient les géants, les centaures, les gobelins, les farfadets, les elfes de maisons, les êtres de l’eau, les velanes et nymphes, les harpies les vampires et les loups-garous devaient se partageait une pierre d’où la « guerre » que se livrait les deux races. Ensuite il y avait une stèle vide, les faunes auraient dû se tenir là, mais leurs races avaient disparu, peut-être à cause des sorciers. Et puis il y avait aussi les trolls les petits êtres capables de se transformer en pierre. Elsa avait une affection particulière pour eux, ils avaient sauvé Anna.

    -         Hawbie ! fit Atem.

    Ce mot signifiait simplement jour bon, souhaitant ainsi un bonjour à tous.

     

    Les créatures baissèrent la tête pour le saluer. Le pharaon échangea un regard avec Elsa. Cette dernière s’avança vers les sorciers.

    -         Il faudrait choisir l’un de vous pour parler au nom des ro-sorciers, dit Elsa d’un ton calme dénuée de toute émotion.

    Pendant ce temps-là, Atem présenta la situation à ses invités. Il demanda d’accepter que les sorciers se joignent à la réunion, en observateur pour le moment. Il avait l’ambition ou l’espoir de les voir honorer un jour l’allégeance aux trois et rejoindre le panthéon.

    -         Ils n’auront aucun droit au vote, exigea le gobelin, approuvé par le centaure et la harpie.

    -         Bien ! fit Atem.

    Une nouvelle stèle apparue entre les velanes et les sirènes, crée par Zia. Elsa s’avança vers les sorciers pour connaître qui parlerait en leurs noms.

    -         Je suis le directeur de la confédération internationale des sorciers, Difalor Dylan, je parlerais au nom des sorciers.

    -         Très bien, mais vous êtes là pour écouter avant tout, les prévint Elsa.

    Dylan suivit la jeune reine jusqu’à la nouvelle stèle de pierre créer pour eux. Une fois, tout le monde en place, Stonehenge et les représentants de chaque race disparus.

     

    Les sorciers s’affolèrent et commencèrent à exiger des réponses. Anna s’avança vers eux en tentant de son mieux de les rassurer. Elle expliqua que tout le montre reviendrait quand la réunion sera terminée. Les centaures se mirent en formation pour défendre les lieux. Deux elfes de maison suivaient Anna et Néné partout pour les téléporter ailleurs au moindre signe d’agression ou de Voldemort. Ordre de Pharaon et de la Reine Elsa.

     

    Néné s’installa au milieu des elfes de maison et des farfadets. Anna était avec elle, tout comme leurs amis, Yugi, Seto, Jono-Uchi, Shaolan, et Kristoff. La jeune fille s’amusa avec ses feu-follets, même si la situation n’était pas à la fête. Les trolls les avaient rejoints. Toya était le seul debout à faire les cent pas. Il avait hâte que ça se termine pour faire quelque chose de plus concret contre Voldemort, le mage noir qui avait tué sa famille.

     

    Soudain au loin, une manticore, un être à la tête humaine mais le corps d’un scorpion s’avançant vers eux. Néné se leva et courra vers lui, deux elfes sur ses talons.

    -         Qu’est-ce qu’elle fait ? s’écria un sorcier. Elle est folle, il va la …

    -         Laissez-la faire, coupa un centaure.

     

    Néné s’arrêta devant la manticore, elle se présenta en premier langage.

    -         Je suis Clifal !

    La jeune fille fit apparaître un feu-follet qui se posa sur l’épaule de la créature, puis elle se mit à côté de lui et posa sa main sur le corps de la manticore et ils firent le voyage. Clifal s’installa en fixant les sorciers d’un regard mauvais. Néné présenta le nouveau venu. Les autres n’étaient pas entièrement en l’aise, mais ils savaient qu’ils ne risquaient rien en présence de Néné et Anna.

    -         Tu as fait un long voyage ? Est-ce que tu as faim ou soif ? demanda Nana.

    -         Le voyage fut long en effet, répondit la créature.

    Deux elfes de maison posèrent un plat de fruits et de l’eau devant la créature. Clifal se rua sur la nourriture. Le petit feu-follet sur sa tête se mit à piailler d’un ton réprobateur. La manticore se redressa et fit un sourire désolé, avant de se servir de ses étranges bras comme des fourchettes pour porter les aliments à sa bouche.

    -         Vous voyez, vous n’avait aucun souci à vous faire, commenta le centaure aux sorciers.

     

    Des sorciers arrivaient de plus en plus dans tous les coins du monde. Ils venaient pour savoir ce qui se passer. Yugi proposa que les deux filles, Néné et Anna quittèrent les lieux au cas où. Les deux filles acceptèrent et deux elfes les téléportèrent au royaume d’Arendelle où un bonhomme de neige les accueillit avec un gros câlin. Soudain, Néné sentit qu’il se passait quelque chose de bizarre.

    -         Olaf, tu fonds ! fit Anna

    -         Pardon, c’est ma faute, s’écria Néné en se détachant d’Olaf, c’est parce que je suis trop chaude, ça va aller ?

    -         Oui, oui !

    Le petit bonhomme de neige sautillait en conduisant les deux filles et les deux elfes vers le château pour y trouver refuge et réconforts.

     

    A Stonehenge, les sorciers envahissaient les lieux, il y avait des murmures et des questions qui s’élevaient de la foule pour savoir ce qui se passait. Surtout que les pierres de la structure avaient disparu. Les centaures décidèrent de faire évacuer les amis des sept pour les mettre en sécurité. Le cercle de menhirs réapparut, avec les créatures et les trois, le pharaon Atem, la Reine Elsa et l’Impératrice Zia. Difalor recula de quelques pas.

    -         Quel est votre choix ? demanda le pharaon d’un ton dur.

    -          Laissez-moi le temps de faire part de tout ça aux autres.

    -         Nous sommes là pour ça, retorqua Atem en montrant la centaine de sorcier qui s’était rassemblé.

    -         En privé…

    -         Vous avez trop l’habitude de cacher des choses à vos… co-citoyens. Vous les prenez pour des idiots, de ne pas être capable de faire preuve de bons sens.

    -         Vous ne pouvez pas comprendre. Gouverner n’est pas un jeu pour les enfants.

    Un géant se mit à rire d’une voix rauque, faisant sursauter la moitié des sorciers assez proche pour l’entendre.

    -         Le pharaon gouvernait le monde que les sorciers n’existaient même pas encore, fit le géant.

    Difalor regarda Atem, surpris, en croisant son regard, il y vit une puissance et une prestance qu’il n’avait jamais vu chez aucun sorcier.

    -         Bien ! dit Atem. Je vais m’en charger.

    Quelques instants plus tard, il était debout sur une stèle de Stonehenge, il observait la foule de sorciers à ses pieds. Atem prit une grande inspiration et se lança dans son discours.

    -         Il y a quelques mois, Voldemort a attaqué notre famille qui vivait tranquillement loin de vos guerres. Mais aujourd’hui, elle est devenue la nôtre. Nous allons combattre ! Tenez-vous à l’écart, restez dans vos maisons.

    Il n’avait pas envie de rajouter que pour certains, certains créatives et même Zia, il n’y avait aucune différence entre les …romains. Ils pouvaient tous des « Voldemort » possible.

     

    Soudain un sort ver fila dans le dos d’Atem, malgré l’avertissement de Zia, il le reçut dans le dos et tomba à la renverse. Un géant le rattrapa qui le remit sur pieds. Atem fit signe à Zia. Les créatures se rassemblèrent au centre de Stonehenge. Les sorciers les encerclaient pour les … attaquer. Quand sudaint il n’eut plus personne. Atem se tenait seul au centre de la structure. Il leva un regard brûlant vers les sorciers secouant la tête d’un air… presque triste, puis disparu à son tour dans une flamme qui se transforma en un Phoenix.

     

    Les différents ministères se rassemblaient autour de Difalor, ce dernier devait faire un compte rendu de la réunion à laquelle, il avait assisté. La réunion la plus étrange qu’il n’est jamais vu.

    -         Que se passe-t-il ? demanda le ministre japonais.

    -         Oui, c’est une bonne question, renchérit le diplomate suédois.

    Tout le monde se mit à parler en même temps. Difalor repensa à la réunion qu’avait tenu ce pharaon. Il avait bien plus de prestance que lui. Il leva la main pour réclamer le silence, comment l’avait fait Atem, mais sans résultat.

    -         Silence ! s’écria une voix.

    Voldemort se tenait là avec quelques mangemorts. Il leva le bras et toutes les portes et les fenêtres se fermèrent. De nombreuses tentatives de transplanage se soldèrent par des désartibulations en masse. Certains tentèrent de lancer des sorts que se heurter à un mur invisible sans faire subir le moindre dégât aux mangemorts. Le mage noir les laissa faire, ils allaient vite comprendre qu’ils ne pourraient ni fuir ni les atteindre. Il croisa les bras puis le calme revint peu à peu. Et les sorciers encore entiers levèrent enfin la tête vers lui, résigner à écouter ce qu’il avait à dire.

    -         Je suis là pour vous proposer mon aide. Nous, les sorciers, faisons face à la plus grande menace qui soit. Celle d’une vieille magie, si … nocive que nos ancêtres ont préféré l’enfouir et nous la cacher. Les sept sont une menace pour tous les sorciers. Ils ont soumis les créatures à leurs pouvoirs et c’est ce qui va nous arriver aussi. Sauf si…

    -         Sauf si quoi ? demanda une voix dans l’assemblée.

    -         Sauf si vous placez votre confiance en moi. Deux des sept sont morts, ils peuvent être vaincu. Nos ancêtres, les romains, l’ont fait. Nous pouvons le faire. Sauf si vous préférez recevoir des ordres des elfes de maison, ou que vos enfants servent de nourriture aux vampires, que les gobelins volent vos trésors ou que des harpies s’installent dans vos maisons, fit Voldemort.

    -         On ne peut pas laisser faire cela. Mrs les ministres, je sais que …. Vous-savez-qui n’est pas notre meilleur choix, mais c’est le seule qui s’offre à nous, s’exclama un ministre.

    -         Et Dumbledore ?

    -         Dumbledore a accueilli les sept dans son école, il leur a offert sa protection.

    Voldemort les laissa débattre, plus ils en débattaient et plus ils pouvaient envisager de lui faire confiance. Les cinq restant avaient signé leurs propres destructions si l’assemblée des sorciers se joignirent à lui dans ce combat. Enfin un ministre se tourna vers lui, abattu et lui demanda :

    -         C’est quoi votre plan ?

    Voldemort sut alors qu’il avait gagné !