• Partie 1 -1/6 : La rencontre

    Partie 1

    Bill marchait sous le ciel chaud du désert égyptien, avec son guide local. Ils auraient déjà dû trouver la tombe du Pharaon Kéotren, mais son guide semblait être nerveux.

    • Pourquoi êtes-vous si nerveux ? demanda Bill
    • Il se passe des choses étranges dans cette partie du désert, répondit le guide.

    Bille fronça les sourcils, mais … il ne s’inquiétait pas plus que ça. En cas de danger, il pourrait transplaner, ou bien utilisé ses pouvoirs magiques. Par contre, c’était bien dommage qu’il ne puisse pas se téléporter directement dans la tombe.

    • Sommes-nous perdu ? reprit Bill.
    • Je pense que nous devrions trouver un abri, répondit le guide.

    Le ciel devenait de plus en plus jaune, et noir. Une tempête de sable approchait. Le guide expliqua qu’il connaissait une grotte pour se mettre à l’abri, mais qu’ils devaient faire vite. Bill se demandait si les mangemorts n’étaient pas dans le coup, ça fait maintenant un mois que Voldemort était de retour. Qui sais ce qu’il peut bien préparer dans sa recherche du pouvoir. L’atmosphère était lourde, et le sable semblait gronder de colère.

    • Nous devons aller plus vite, fit le guide.

     

    Bill se dit que le mieux serait de transplaner au Caire, même si son guide était un moldu, il pourrait toujours l’oubliéter. Le sable brulant voulait autour d’eux, le guide avait attaché les deux chameaux pour qu’ils ne se perdent pas. Le jeune Weasley jeta un sort discret pour que les grains de sable ne le piquent pas. Il voulut faire la même chose sur son guide, mais soudain, une bourrasque le renversa, et il tomba de son chameau. Ce dernier s’enfuit en courant dans le désert. Bill essaya de jeter un sort pour arrêter les chameaux, mais il fut déséquilibré et tomba à son tour dans le désert. Il se releva et son guide avait disparu dans le sable. Il jeta un sort pour le retrouver, et revint vers lui. Bill essaya alors de transplaner, en vain, c’était comme s’il état collé au sol, au milieu de la tempête de sable. Le jeune homme était perdu au milieu de nulle part. Soudain il vit des ombres tournaient autour d’eux. Des mangemorts sans doute. Il se redressa et tenta de lancer un sort. Des voix discutaient dans une langue inconnue. Il y avait trois personnes, une jeune fille s’avança vers lui, et s’accroupit devant un Bill affaibli par la tempête et ses efforts pour transplaner.

    • Dormez ! fit-elle, et Bill tomba de sommeil.
    • Qu’est-ce qu’on fait ? demanda une voix.
    • Abandonnez-les ! répondit une deuxième voix dure et remplie de dédain.
    • Seto ! Ramenez-les au palais, dit la voix de la jeune fille.
    • Bien, votre altesse, répondirent les deux voix.

     

    Bill se réveilla en sursaut et se redressa, il était installé sur une couchette en pierre, dans une cellule de prison. Il regarda autour de lui, il était seul dans les lieux. Le jeune rouquin se leva, il était vivant et en un seul morceau. Il vit un garde devant la porte de sa cellule.

    • Hé ! s’écria Bill. Où suis-je ? demanda-t-il.

    Le garde posa son regard sur lui, et parla encore dans une langue que Bill ne comprenait pas. Puis, il quitta son poste. Bill se mit alors à chercher sa baguette en vain. Il essaya de se libérer malgré tout, mais il fallait avoir de grands pouvoirs pour se servir de la magie sans baguette, comme Dumbledore.

    Le garde revint avec un autre homme, grand, h        billé avec un long habit égyptien, ce dernier observait Bill, comme s’il était un vulgaire insecte.

    • Qui êtes vous ? Où suis-je ? Que voulez-vous ? s’écria Bill.
    • Ce que je veux ? C’est vous qui entrez sur notre territoire, ce serait plutôt à nous de vous demander ce que vous voulez, fit l’égyptien.
    • J’ignorais que cette zone était occupée, fit Bill. Combien de temps… je vais rester ici.
    • C’est au Pharaon d’en décider, il étudie votre cas.
    • Peut-être que je peux … lui parler, défendre mon… cas !
    • Il vous convoquera le moment venu.

    Une jeune femme arriva et posa une gamelle devant la cellule de Bill, elle contenait un verre d’eau, du pain, des céréales et quelques fruits.

    • Seto ! dit-elle dans un hochement de tête.

    Bill se demanda si c’était le nom de l’égyptien ou bien une salutation. Le dit-Seto quitta Bill qui se retrouva seul dans la cellule. Il y passa ce qui lui sembla être des heures, des jours. Il ne savait même pas depuis quand il était ici, ou bien si c’était le jour ou la nuit. Les gardes se relayaient, et l’observait avec un mélange de curiosité, et de méfiance. La jeune femme revint plusieurs avec son maigre repas, signe que les jours passaient.

     

    Un matin, Seto revint, pour conduire Bill dans de longs couloirs. Ils arrivèrent dans une salle immense, décoré comme un palais égyptien. C’était vraiment somptueux, avec des décors de mille couleurs, des objets en or, et des gardes dans tous les coins. Un jeune homme, avec une coiffure étrange, en forme d’étoile, mêlant du rouge, du noir et du jaune se tenait debout devant une table. Quelques personnes se trouvaient autour de la table.

    • Mon Pharaon, le prisonnier est ici.
    • Le romain ! s’écria un homme avec un turban sur la tête.
    • Shadi ! Laissez-nous ! ordonna le jeune pharaon.

    Bill observa les personnes quittaient la pièce avec un hochement de tête, en le regardant avec méfiance et colère. « Seto » resta dans la pièce, les bras croisés à observer le jeune rouquin comme un insecte.

    • Vous me poser un problème, dit le Pharaon en levant le regard vers Bill.

    Le jeune Weasley croisa le regard le plus « fort » qu’il n’ait jamais rencontré. Il y avait de la prestance dans son attitude. Il en imposer par sa présence dans la pièce.

    • Quel… problème ? demanda Bill intimidé.
    • Cela fait des siècles que nous n’avons pas rencontré de romains.
    • Romains ?
    • Que veniez-vous faire par ici ? demanda le pharaon
    • Je chercher la tombe du Pharaon Kéotren, répondit Bill.

    Seto se redressa, décroisant les bras et se mit à parler une langue que Bill ne comprenait pas, mais elle semblait ressembler à de l’égyptien antique. Le pharaon leva la main, et Seto se tut aussitôt. Une jeune femme sortit de l’ombre, elle était assez grande, elle avait les cheveux longs bruns, les yeux noirs remplis de colère et de tristesse.

    • Nous devrions l’exécuter, dit-elle.

    Bill la regarda, pourquoi devait-il mourir, il n’avait rien fait, et même s’il avait fait… par ignorance, est-ce que ça méritait la mort.

    • Un homme ne peut être tenu responsable du crime d’un autre ! fit le pharaon d’un ton sans appel.
    • Les romains sont tous pareils, ils ne respectent rien, ni personne, et ils osent appeler ce qu’ils font de la magie. Ils devraient avoir honte de pervertir ainsi la véritable magie, fit la jeune femme.
    • Je suis d’accord avec elle, mon pharaon, fit Seto.

    Bill se croyait sur une autre planète, tellement cette discussion était étrange. Les trois personnes dans la pièce semblaient être tout droit sortit du passé. Les deux hommes parlaient une ancienne langue, et portait des tenues de l’Egypte antique. Et la jeune femme portait une tenue tout aussi étrange.

    • Je prends note de vos remarques, fit le pharaon en levant la main pour les faire taire.

    Le jeune homme fit quelques pas dans la pièce pour prendre place sur son trône. Il posa son regard sur Bill. Le jeune pharaon avait un charisme certain, et une rare force que seul possède les leaders.

    • Les romains ont détruit nos civilisations, les réduisant à quelques centaines d’individus, nous vivons en communauté cachée. Mais l’un de vous a attaqué, il a trouvé l’un de nos sanctuaires, a profané, a attaqué et tué l’un de nos membres les plus précieux, expliqua le pharaon.
    • Mon petit frère, précisa la jeune femme le regard dur et colérique.

    En croisant son regard, Bill eut l’impression que la Terre se refermait sur lui, et qu’il ne reverrait jamais la lumière du jour.

    • Comme, je l’ai dit plus tôt, vous ne pouvez être tenu responsable de ce crime, cependant… nous devons le retrouver afin de le juger pour son crime, dit le Pharaon.
    • Vous allez donc nous … parler de votre … monde, dit Seto.

    Bill avait l’impression de ne pas avoir vraiment le choix, mais que pouvait-il dire sur le monde des sorciers. Il ouvrit la bouche pour parler quand la grande porte s’ouvrit sur la plus belle personne qu’il n’ait jamais vu. Elle avait de longs cheveux de couleur feu coiffé dans une longue tresse. Elle avait le sourire chaleureux, le regard violet comme celui du pharaon.

    • Vous êtes tous là ! dit-elle dans une langue que Bill ne comprit pas, mais il reconnu la voix de la femme qui l’avait sauvé.
    • Que fais-tu ici, Néné ? demanda Seto en soupirant.
    • Je voulais savoir ce qu’il avait à dire, je suis très curieuse du monde des romains, fit-elle avec le sourire.

    La jeune fille s’avança vers Bill, et se mit face à lui avec le sourire. Elle avait un sourire rayonnant et chaleureux. Elle lui tendit sa baguette, le jeune Weasley la prit dans sa main, il avait l’impression d’avoir retrouver une partie de lui-même.

    • Néné ! fit Seto alarmé ou exaspéré, Bill ne saurait le dire.
    • Merci, dit Bill.

    Il leva son regard vers le Pharaon, et sut qu’il aurait aucune chance dans un duel magique.

    • Parlez-moi de ce mangeurs-de-morts ? demanda la jeune fille brune.
    • Les mangemorts, répéta Bill.
    • Oui, appelez comme vous voulez ! Qui sont-ils ?
    • Ce sont des mages noirs qui suivent … Vous-savez-qui !
    • Qui ? demanda Néné.
    • C’est … V… Voldemort, parvint à dire Bill.

    C’était étrange de ne voir aucune grimace sur leurs visages, aucune peur dans leurs yeux. Ils ne savaient pas du tout qui était Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcé-le-nom.

    • Vol-de-mort, Mangeurs-de-morts. Ce sont des noms de … romains, c’est bizarre ! fit la jeune fille rousse en penchant la tête.
    • Nous sommes en guerre contre eux, dit Bill, espérant ne pas être associé aux mangemorts.
    • Qui nous ? demanda Néné avec ce même sourire si chaleureux.
    • L’ordre du Phoenix.
    • Phoenix ! répéta Néné en se tournant vers le Pharaon.
    • Etes-vous le chef de ce groupe ? demanda le jeune homme.
    • Non, il s’agit du professeur Albus Dumbledore, fit Bill avec respect.

    C’était encore étrange de ne voir aucune réaction sur leurs visages. Ils ne savaient vraiment rien sur le monde des sorciers. Pourtant, ils semblaient savoir se servir de la magie, ils savaient à quoi servait sa baguette, et il y avait quelque chose qui l’avait empêché de transplaner dans le désert, ou même maintenant.

    • Nous allons donc le convoquer au palais, fit le Pharaon en se levant de son trône.
    • Quel moyen de communication utilisez-vous ? demanda Seto.
    • Euh… Nous écrivons des lettres, envoyées par des hiboux.
    • Vous allez vraiment travailler avec ces romains, nous pourrions tout simplement les exterminer, s’écria la jeune femme brune.

    La jeune fille rousse s’avança vers elle, prit ses mains dans les siennes et leva le regard vers elle avec un maigre sourire compatissant et attendrit. Bill crut voir une étincelle passait du corps de la rousse passait dans celui de la brune.

    • On ne peut pas tuer autant de vies, Zia ! Tout ira bien, nous trouverons le responsable de la mort de Zao, et il sera jugé par les Sept ! fit Néné.
    • Oui, répondit la brune étrangement plus calme et plus tranquille.
    • Vous allez envoyer ce message, ordonna le pharaon.
    • Bien, fit Bill en hochant la tête.

    Seto s’avança vers lui et le poussa vers la sortie. Le Pharaon s’avança vers les deux filles, et prit la petite rousse dans ses bras.